Le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir a menacé les Palestiniens d’être exécutés par la « chaise électrique » à la suite de la dernière série de violences perpétrées par les forces du régime dans les territoires palestiniens occupés.
S’exprimant lors d’une réunion de son parti extrémiste, Ben-Gvir s’est engagé à pousser le Parlement israélien, connu sous le nom de Knesset, à adopter un projet de loi visant à appliquer la peine de mort sur la chaise électrique aux Palestiniens impliqués dans des opérations de défense et des attaques contre les forces militaires et les colons israéliens.
« Quiconque tue, blesse et massacre des civils devrait être envoyé sur la chaise électrique », a prétendu Ben-Gvir.
Le ministre israélien d’extrême droite a également déclaré qu’il avait appelé à l’imposition d’un couvre-feu dans les quartiers palestiniens qui constituent une menace pour Israël et à l’arrestation de ceux qui détiennent des armes.
La menace a été proférée alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis dimanche une réponse « forte, rapide et précise » aux dernières attaques en représailles et a déclaré que son cabinet, composé d’un groupe de politiciens extrémistes, avait décidé d’accélérer les permis d’armes à feu pour les Israéliens pour assurer leur présumée défense contre les attaques de rue palestiniennes.
Netanyahu a également déclaré que davantage de soldats et de policiers seraient déployés dans les territoires occupés et que les forces de sécurité se lanceraient dans une série d’opérations pour recueillir des renseignements, confisquer des armes à feu illégales et procéder à des arrestations.
Les tensions ont éclaté dans les territoires palestiniens occupés ces derniers jours au milieu d’une série d’attaques de représailles. Lors d’une opération de tir menée vendredi près d’une synagogue dans une colonie israélienne installée illégalement sur la sainte ville de Qods, sept colons ont été tués et 10 autres blessés.
Deux colons ont également été blessés lors d’une autre fusillade dans la même zone, samedi.
Jeudi, les forces du régime israélien avaient attaqué la ville de Jénine et son camp de réfugiés dans le nord de la Cisjordanie occupée par Tel-Aviv, tuant en martyrs neuf Palestiniens.
Les groupes de résistance palestiniens ont salué l’opération de représailles près de la synagogue, la décrivant comme une « réponse directe » au raid militaire israélien le plus meurtrier qui ait eu lieu en Cisjordanie depuis des années.
Le raid israélien est intervenu dans un contexte de récentes escalades de conflits, concomitamment avec la composition du nouveau cabinet d’extrême droite extrémiste dirigé par Benjamin Netanyahu et ses compagnons du même bord.